Lotus 107 - Tamiya 1/20
Lotus 107 - Tamiya 1/20
Bonjour à tous,
il y a quelques mois j'ai voulu essayé le 1/20. J'ai choisi la Lotus 107, qui est ma F1 préférée et qui a l'avantage d'exister en kit de très bonne qualité et très accessible.
Voici le montage pas à pas :
Assemblage du bloc moteur principal. Le carter boite / entretoise est fait d'une seule pièce dans la réalité donc il faut bien mastiquer les lignes de collage. Les plaques d'alu, sous le support d'aileron, qui servent à bloquer le cric, sont percées comme sur le vrai modèle.
L'emplacement du levier de vitesse, en avant droit de la baignoire, est placé trop bas. Le trou est bouché puis repercé plus haut. Je m'aperçois également qu'il faut poncer très fin avec le plastique pour que les rayures ne se voient pas après peinture. Là où un 600 voir 400 à l'eau se fait pour le métal, il faut finir ici au 1000 ou 1200.
Les joies de la maquette plastique : la necessité de boucher les "pastilles", c'est à dire les marques d'injection. Il faut quand même dire que ces maquettes sont très bien étudiées car ces marques sont, quand cela est possible, sur la face non visible des pièces.
Le baquet est sans doute la pièce demandant le plus de modifications. Les ceintures moulées dans la masse sont poncées. Ce qui n'est pas évident vu la forme de la pièce ! Les 4 passages principaux des ceintures sont recreusées. Puis les passages de sangles annexes, celles qui entourent les cuisses, sont percées car absentes sur la pièce Tamiya.
Application des couleurs de base, variations d'alu, de gris métal, avec du noir et des jus.
Les suspensions ne seront pas visibles car le capot sera collé fermé. Donc je ne cherche pas le détail. La pièce de droite a reçu un jus qui met tout de suite en valeur les reliefs.
La baignoire et le support du tableau de bord reçoivent du décal carbone taillé dans une planche Shunko.
Le baquet était garni d'une sorte de moquette. Pour simuler cela, j'ajoute une fine poudre de micro-ballon.
Peinture rouge mate.
Ceintures MFH. Il est important de leur donner un aspect réaliste. D'une part en les disposant un peu "en vrac", mais aussi en les aplatissant sur le support. En réalité un harnais est assez lourd, alors qu'en modèle réduit, le tissu à tendance à rester en l'air, à "gonfler", ce qui est néfaste pour le réalisme.
Détaillage du tableau de bord, ajout du logo du coupe-circuit, pris sur une planche Taméo 1/43.
Le levier de vitesse. J'ai entaillé la pièce puis peint une bande alu, qui simule le coulissement possible de la partie noire de la bielle de renvoi. Fixée par deux boulons que j'ai ajouté. Les lettres M et J correspondent aux réglages des deux pilotes Mika et Johnny. A cette époque où la fiabilité était médiocre, les pilotes utilisaient souvent la voiture de leur équipier pour se qualifier quand il n'y avait pas de mulet. Et chez Lotus, le mulet est resté, une grande partie de la saison, une vieille 102D.
Le capot moteur, et le cache-suspensions est collé à la cellule principale. Si le moteur n'est pas apparent, autant coller le capot. Rien de moins réaliste qu'un capot qui baille ! Après une couche de jaune, il faut réaliser les masquages pour appliquer le vert. Pour cela il faut se baser sur les décals, en faisant d'abord des caches correspondants aux zones vertes, plus faciles à placer correctement car elles se trouvent le long des arrêtes et lignes de structures. Puis les caches des zones jaunes peuvent être réalisés et placés avec précision.
Le vert est appliqué en peinture (MOTIP), les décals n'ont pas la bonne couleur et le rendu n'est jamais parfait. La coque est ensuite vernie pour homogénéiser la démarcation des couleurs et permettre une meilleure application des décals.
Le fond plat reçoit du décal carbone quadrillé. Environ 20 décals à creer et à poser !
Application des nombreux sponsors.
Le volant reçoit la même surface texturée que le baquet, puis le cablage des deux interrupteurs.
Le bloc moteur avec ces cablages, tubes de trop-plein et gaines thermiques.
Le baquet avec les ceintures MFH (Hiro)
Ailerons avant et arrière reçoivent du carbone, toujours en créant des masques au scotch Tamiya, et en les reportant sur une planche carbone. Il faut bien étudier les photos de l'originale pour le sens des fibres. Rien que l'aileron avant fait appel à une vingtaine de masques carbone !
Mise en place des suspensions.
L'aileron avant demande beaucoup de travail. Une partie de l'aile est verte (une des rares omissions de la notice Tamiya). Cette partie entourée d'une suéaisseur de carbone en renfort. Il faut ensuite ajouter 3 paires de raidisseurs sur les anti-vortex, puis quelques têtes de vis.
Les marquages des pneus sont peints avec un pochoir MFH. Puis des indications sur le set de pneus sont ajoutées en jaune à la main. Enfin une valve est ajoutée sur la bande OZ.
Puis quelques antennes en corde à piano et écrous en photodécoupe Studio27
Ce que je retiens de positif de cette expérience au 20ème c'est le plaisir d'aller chercher le petit détail qui n'est pas toujours évident au 43ème. Au final sa taille en fait une pièce qui claque fort dans la vitrine, là où les 43ème se démarquent plus pas leur nombre (ex : une série de Ferrari) plus que par leur individualité. Par contre un tel montage avec pinaillage demande des mois. Soit le temps d'au moins 5 kits 1/43. Il n'est pas toujours évident de rester motivé quand 10 heures de travail ne se matérialisent pas par grand chose ! Alors que le 43ème donne la satisfaction du modèle terminée fréquemment. De plus un tel travail, ajouté à un certain coût (le kit de base est peu cher mais le superdétaillage monte très vite !) met plus de "pression". Une peinture ou un vernis qui se passe mal après 50 heures sur la voiture mine un peu le moral !
il y a quelques mois j'ai voulu essayé le 1/20. J'ai choisi la Lotus 107, qui est ma F1 préférée et qui a l'avantage d'exister en kit de très bonne qualité et très accessible.
Voici le montage pas à pas :
Assemblage du bloc moteur principal. Le carter boite / entretoise est fait d'une seule pièce dans la réalité donc il faut bien mastiquer les lignes de collage. Les plaques d'alu, sous le support d'aileron, qui servent à bloquer le cric, sont percées comme sur le vrai modèle.
L'emplacement du levier de vitesse, en avant droit de la baignoire, est placé trop bas. Le trou est bouché puis repercé plus haut. Je m'aperçois également qu'il faut poncer très fin avec le plastique pour que les rayures ne se voient pas après peinture. Là où un 600 voir 400 à l'eau se fait pour le métal, il faut finir ici au 1000 ou 1200.
Les joies de la maquette plastique : la necessité de boucher les "pastilles", c'est à dire les marques d'injection. Il faut quand même dire que ces maquettes sont très bien étudiées car ces marques sont, quand cela est possible, sur la face non visible des pièces.
Le baquet est sans doute la pièce demandant le plus de modifications. Les ceintures moulées dans la masse sont poncées. Ce qui n'est pas évident vu la forme de la pièce ! Les 4 passages principaux des ceintures sont recreusées. Puis les passages de sangles annexes, celles qui entourent les cuisses, sont percées car absentes sur la pièce Tamiya.
Application des couleurs de base, variations d'alu, de gris métal, avec du noir et des jus.
Les suspensions ne seront pas visibles car le capot sera collé fermé. Donc je ne cherche pas le détail. La pièce de droite a reçu un jus qui met tout de suite en valeur les reliefs.
La baignoire et le support du tableau de bord reçoivent du décal carbone taillé dans une planche Shunko.
Le baquet était garni d'une sorte de moquette. Pour simuler cela, j'ajoute une fine poudre de micro-ballon.
Peinture rouge mate.
Ceintures MFH. Il est important de leur donner un aspect réaliste. D'une part en les disposant un peu "en vrac", mais aussi en les aplatissant sur le support. En réalité un harnais est assez lourd, alors qu'en modèle réduit, le tissu à tendance à rester en l'air, à "gonfler", ce qui est néfaste pour le réalisme.
Détaillage du tableau de bord, ajout du logo du coupe-circuit, pris sur une planche Taméo 1/43.
Le levier de vitesse. J'ai entaillé la pièce puis peint une bande alu, qui simule le coulissement possible de la partie noire de la bielle de renvoi. Fixée par deux boulons que j'ai ajouté. Les lettres M et J correspondent aux réglages des deux pilotes Mika et Johnny. A cette époque où la fiabilité était médiocre, les pilotes utilisaient souvent la voiture de leur équipier pour se qualifier quand il n'y avait pas de mulet. Et chez Lotus, le mulet est resté, une grande partie de la saison, une vieille 102D.
Le capot moteur, et le cache-suspensions est collé à la cellule principale. Si le moteur n'est pas apparent, autant coller le capot. Rien de moins réaliste qu'un capot qui baille ! Après une couche de jaune, il faut réaliser les masquages pour appliquer le vert. Pour cela il faut se baser sur les décals, en faisant d'abord des caches correspondants aux zones vertes, plus faciles à placer correctement car elles se trouvent le long des arrêtes et lignes de structures. Puis les caches des zones jaunes peuvent être réalisés et placés avec précision.
Le vert est appliqué en peinture (MOTIP), les décals n'ont pas la bonne couleur et le rendu n'est jamais parfait. La coque est ensuite vernie pour homogénéiser la démarcation des couleurs et permettre une meilleure application des décals.
Le fond plat reçoit du décal carbone quadrillé. Environ 20 décals à creer et à poser !
Application des nombreux sponsors.
Le volant reçoit la même surface texturée que le baquet, puis le cablage des deux interrupteurs.
Le bloc moteur avec ces cablages, tubes de trop-plein et gaines thermiques.
Le baquet avec les ceintures MFH (Hiro)
Ailerons avant et arrière reçoivent du carbone, toujours en créant des masques au scotch Tamiya, et en les reportant sur une planche carbone. Il faut bien étudier les photos de l'originale pour le sens des fibres. Rien que l'aileron avant fait appel à une vingtaine de masques carbone !
Mise en place des suspensions.
L'aileron avant demande beaucoup de travail. Une partie de l'aile est verte (une des rares omissions de la notice Tamiya). Cette partie entourée d'une suéaisseur de carbone en renfort. Il faut ensuite ajouter 3 paires de raidisseurs sur les anti-vortex, puis quelques têtes de vis.
Les marquages des pneus sont peints avec un pochoir MFH. Puis des indications sur le set de pneus sont ajoutées en jaune à la main. Enfin une valve est ajoutée sur la bande OZ.
Puis quelques antennes en corde à piano et écrous en photodécoupe Studio27
Ce que je retiens de positif de cette expérience au 20ème c'est le plaisir d'aller chercher le petit détail qui n'est pas toujours évident au 43ème. Au final sa taille en fait une pièce qui claque fort dans la vitrine, là où les 43ème se démarquent plus pas leur nombre (ex : une série de Ferrari) plus que par leur individualité. Par contre un tel montage avec pinaillage demande des mois. Soit le temps d'au moins 5 kits 1/43. Il n'est pas toujours évident de rester motivé quand 10 heures de travail ne se matérialisent pas par grand chose ! Alors que le 43ème donne la satisfaction du modèle terminée fréquemment. De plus un tel travail, ajouté à un certain coût (le kit de base est peu cher mais le superdétaillage monte très vite !) met plus de "pression". Une peinture ou un vernis qui se passe mal après 50 heures sur la voiture mine un peu le moral !
- stef81
- Messages : 463
- Inscription : 25 Nov 2012, 19:26
- Localisation : Midi-Pyrénée/Bouches du Rhones
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Quel réalisme !!
Superbe !! On croirait voir une photo de presse du vrai modèle à l'échelle 1.
J'imagine que sa doit rendre magnifiquement bien dans une vitrine
Bravo!! J'attend la prochaine 1/20 avec impatience.
Superbe !! On croirait voir une photo de presse du vrai modèle à l'échelle 1.
J'imagine que sa doit rendre magnifiquement bien dans une vitrine
Bravo!! J'attend la prochaine 1/20 avec impatience.
« Une voiture, on doit d'abord la rêver »-Enzo Ferrari
- hungaroring97
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- Inscription : 03 Mai 2015, 21:36
- Localisation : 84 Vaucluse
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
S U B L I M E
-
- Messages : 116
- Inscription : 27 Nov 2012, 13:02
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Super boulot, c'est magnifique. La mienne dort dans sa boîte depuis des lustres...
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Superbe
Gilles
Gilles
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Elle est juste magnifique
j'en avais monté une il y a 20 ans mais moche par rapport à la tienne car j'avais utilisé les décalques vertes (donc de la retouche à prévoir et galère pour trouver la teinte pile poil)
C'est du lourd
Je partage totalement ton analyse sur le montage des 1/20 (et grosses échelles en général), étant actuellement sur 2 vieilles Tam (T3 et JS11)
Long, long, et parfois on se décourage et on passe à autre chose pendant quelques semaines/mois
Pourtant c'est le pied
j'en avais monté une il y a 20 ans mais moche par rapport à la tienne car j'avais utilisé les décalques vertes (donc de la retouche à prévoir et galère pour trouver la teinte pile poil)
C'est du lourd
Je partage totalement ton analyse sur le montage des 1/20 (et grosses échelles en général), étant actuellement sur 2 vieilles Tam (T3 et JS11)
Long, long, et parfois on se décourage et on passe à autre chose pendant quelques semaines/mois
Pourtant c'est le pied
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Bravo Fabien, tu t'es vraiment lâché sur celle-là avec toute la panoplie d'aftermarket, le résultat est magnifique.
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Sincèrement merci à tous pour vos messages !
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Super montage !
Qu'appelles-tu fine poudre de micro-ballon ?
Moi, c'était plus artisanal, j'utilisai du sel pour la texture lorsque je montai des voitures à cette échelle.
Qu'appelles-tu fine poudre de micro-ballon ?
Moi, c'était plus artisanal, j'utilisai du sel pour la texture lorsque je montai des voitures à cette échelle.
Re: Lotus 107 - Tamiya 1/20
Bonsoir,
Superbe travail!
La trame carbone à large damier n'existait pas à l'époque
Un grand bravo!!
Pascal
Superbe travail!
La trame carbone à large damier n'existait pas à l'époque
Un grand bravo!!
Pascal