Début des travaux en Septembre 2007
Après la première Sauber de l'histoire de la catégorie reine du sport auto, je vais donc m'attaquer à la première F1 Jordan.
Tameo a réalisé quelques versions, je vais quant à moi me lancer à l'abordage de la TMK150 représentant le GP du Japon.
Pour la replacer un peu dans l'histoire, il s'agit de la fin de la première saison de Jordan en Formule 1. Autant celle-ci avait bien commencé lors de la première moitié de la saison, autant la fin de saison sera moins fructueuse pour l'écurie irlandaise.
En effet, le couple Gachot / De Cesaris ont ramené pas mal de points à bord de cette belle monoplace révolutionnaire aérodynamiquement, l’écurie pointant à la 5ième place et ce jusqu'à la veille de ce fameux GP de Belgique qui bouleversa l'histoire de la F1 en faisant découvrir au monde entier un nouveau prodige nommé ... Schumacher qui remplace le malheureux Gachot condamné à regarder le GP (et les suivants) de sa cellule de prison en Angleterre.
Un dernier coup d’éclat à Spa donc, avec une magnifique qualification du jeune Schumi et une superbe course de De Cesaris qui doit hélas abandonner alors qu’il est second en train de revenir sur le leader Aryton Senna.
Après être passé si près de l’exploit, c’est le triste retour à la dure réalité …
Privé d’un bon pilote avec de bons sponsors, Eddie Jordan se fera bien vite piquer le prodige allemand après cette unique course en Belgique par l’autre filou de la F1 : Flavio Briatore qui lui prêtera en échange le malheureux Brésilien Moreno.
Moreno, le sacrifié, ne fera que trois courses dans la Jordan, ne convenant pas à la sauce Irlandaise, il sera à nouveau évincé en faveur d’un autre jeune loup : Alessandro Zanardi qui auréolé de quelques succès en F3000 accompagnera Andre De Cesaris pour la fin de saison dont ce fameux GP du Japon …
La particularité de cette monoplace de fin de saison aux yeux des collectionneurs est le sponsor « PEPSI » qui remplace le temps de cette course le classique « 7Up »
Allez, trêve de bla bla, place à l’action …
Première opération obligatoire (hormis l’analyse en détail des plans de montage) dans un kit métal, percer les trous avant que les repères ne disparaissent avec les futurs ponçages/mastiquages
Maintenant que les petits trous sont faits, on peut nettoyer la bête avec un dégrossissage au papier 600 et une finition à la laine de verre
Cela permet déjà de révéler quelques défauts de surface sur la belle. Un bon ptit coup de mastic et ça le fera en attendant le verdict de la couche de primer, véritable révélateur de défauts résiduels …
Etant donné que pour cette monoplace, l’aileron AV est de la même couleur que la coque, on va peindre et donc mettre le primer après collage de l’ensemble, ce qui permettra de mastiquer proprement le joint entre les deux. On dépose donc la coque une fois le mastic poncé pour s’occuper de la moustache qui dans un premier temps doit être mise en forme (heureusement, Tameo les pros ont prévu le gabarit pour) …
On mastique aussi les deux rainures …
Et on ponce …
Et on monte …
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Et on monte … et on vérifie la droiture de l’ensemble …
Avant de coller l’ensemble et passer une couche de primer, il faut maintenant s’occuper de plier les suspensions et les présenter afin de vérifier à blanc que l’ensemble tienne la route sans cet encombrant aileron AV dans les pattes …
A suivre ...
Marc
... 
), la macro révèle quelques petites imperfections éventuellement à corriger (et encore à l'oeil nu, ça donne super 
